Les Docks de la Confluence

Patricia Lunghi
31. Oktober 2018
Vue Ensemble. Photo : Docks de la Confluence

Voué depuis depuis le XVIIIe siècle aux activités industrielles et portuaires, le quartier du Confluent était resté isolé de la cité lyonnaise. Mais depuis une dizaine d’années, le projet des Docks de la Confluence a commencé à changer radicalement la sociologie de ce quartier situé à la rencontre de deux fleuves : le Rhône et la Saône. En profonde mutation, les friches ont laissé la place à des immeubles de logements, des bureaux et des commerces. L’ancien port a été reconverti, de même que les entrepôts comme la Sucrière qui accueille régulièrement des manifestations culturelles dont la Biennale d’art contemporain.

Alors qu’il était encore un lieu malfamé il y a une décennie, ce grand quartier de la métropole lyonnaise est aujourd’hui un pôle créatif et un haut lieu de la vie culturelle. La réhabilitation des quais jusqu’ici inaccessibles et l’émulation architecturale ont permis de montrer au monde une nouvelle image de Lyon.

L’ambitieux projet s’est attaché les services de différents architectes et artistes connus (Odile Decq avec Felice Varini, Dominique Jakob & Brendan Mac Farlane avec Fabrice Hyber, Jean-Michel Wilmotte avec Krijn De Koning) qui ont érigé des édifices spectaculaires, plus ou moins réussis, qui se voient de loin. Le dernier en date, le Pavillon 52 en verre et béton signé Rudy Ricciotti, vient d’être inauguré. Et d’autres bâtiments sont encore en chantier. Cet ensemble d’architectures iconiques entend donner à la ville une impulsion nouvelle, une stratégie de régénération urbaine que de nombreuses villes occidentales ont adopté.

Le Pavillon 52, Rudy Ricciotti. Photo : Michel Djaoui

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